L’huile de palme, les points forts et les inconvénients

L’huile de palme, élaborée à partir du broyage de la pulpe des fruits du palmier à huile, occupe une place importante dans l’industrie agroalimentaire. Par rapport à cette huile, on se pose souvent des questions sur ses effets bénéfiques ou ses éventuels points négatifs. Au niveau de la consommation, les effets n’éveillent guère les craintes, mais sur le plan écologique, la situation vire au drame.

Avantages sur le plan nutritionnel et sanitaire

À l’état brut, l’huile de palme rouge/orangée détient le record en taux de β-carotène, substituant de la vitamine A. En Afrique, notamment au Burkina Faso, ce composé basique s’avère bénéfique. Il se démarque par son usage en cuisine dans toutes les facettes du monde : au Sénégal, Ghana, Nigéria, Libéria, voire en Asie et au Brésil. Étant raffiné, il conserve un apport considérable en vitamine E ou tocophérols. Durant les vingt dernières années, on constate que la consommation de ce produit ne cesse de s’accroître grâce à ses vertus nutritionnelles considérables.

Effets néfastes sur l’environnement

L’Indonésie et la Malaysie constituent les premiers producteurs mondiaux d’huile de palme. Ces deux pays procurent à eux seuls 87 % de la production. L’Asie représente le plus grand consommateur, tandis que l’Europe en consomme 12 %. La plantation de palmier à huile entraîne d’importantes vagues de déforestation, principale cause de la dégradation considérable de l’environnement. La production massive d’huile de palme provoque une altération considérable de la biodiversité et les changements climatiques. Toutefois, des ONG tentent bien que mal de limiter les dommages causés.

Les caractéristiques favorables de l’huile de palme

Cette huile demeure plus stable par rapport aux autres matières grasses. À l’inverse des autres huiles (graisses animales, beurres, huiles végétales hydrogénées), elle résiste aussi bien à l’oxydation qu’aux manipulations thermiques. Sa consommation reste bénéfique pour le cœur : elle est exempte de gras trans. Ces derniers augmentent le niveau du « mauvais » cholestérol (LDL) et diminuent le taux du bon cholestérol (HDL). Selon le WWF, il suffit d’un seul palmier à huile pour pallier à la consommation annuelle d’une famille française.

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